En raison de conditions naturelles favorables, de son statut d’espèce protégée et de la longue histoire du loup dans le Vexin, le Ministère du Développement Durable et de l’Environnement a décidé la réintroduction du loup dans les espaces naturels autour de Chaussy.
Ainsi, le Bois de Villers a été retenu par le Groupe National Loup, (composé de représentants professionnels, associatifs, d’élus et des administrations concernées) pour accueillir une meute d’une dizaine de loups. Ces animaux seront introduits dans le courant de l’été 2016, dès que les louveteaux seront suffisamment dégourdis pour pouvoir chasser avec leurs parents.
Comme on le sait, le bois de Villers, riche en gibier de toute sorte (lièvres, lapins, galinette cendrée et pistourette de prés…) devrait largement suffire à nourrir cette meute. “Rassasiée et repue, la meute ne cherchera qu’à se dorer au soleil“, nous confirme Remi Lupinard, expert auprès du Groupe National Loup, “et ne constituera pas un danger pour les promeneurs ou les cueilleurs de champignons“.
La lecture des manuscrits les plus anciens du département indique que le loup fut présent jusqu’à l’aube du XXème dans le Vexin. Les chroniques de l’époque décrivent des traques du loup dans les bois de Villers et du Château de Villarceaux, menées par les piqueurs du château. On peut lire, par exemple, dans un grimoire du XVIIème siècle conservé dans la bibliothèque du château de Villarceaux :
“Hé tavernier, hâte toi d’aller nous quérir un bon et doux breuvage car d’avoir chassoy le leu, notre gosier est sec, nous sommes las de notre labeur et nous ne pouvons point faire languir nos compagnons…”
A l’aube de cette nouvelle relation avec notre environnement, nous encourageons par ailleurs les parents des enfants les plus jeunes à réintroduire dans les histoires à raconter le soir avant de dormir celles ou le loup joue un rôle afin de les sensibiliser à ce nouveau contexte. En revanche il conviendra de ne pas nourrir les loups, qui risqueraient de devenir trop familiers…
A la fin 2017, le Groupe National Loup examinera les résultats de cette réintroduction. En concertation avec le Groupe National Ours, d’autres voies de développement pourraient alors être explorées.
Un dossier à suivre (à pas de loup)…
Bonjour,
Membre de l’association de protection de la Pistourette des Prés depuis des années, j’avoue que cette nouvelle me laisse dubitatif… En outre, j’ai cru comprendre que le Groupe National Vélociraptor, intéressé par cette initiative, envisage de faire pression auprès du ministère afin de réintroduire les Raptors dans le bois de Villers.
Les Galinettes et les Pistourettes ont vraiment du mauvais sang à se faire !
En Bretagne, la réintroduction du Dahu est un véritable succès dans le parc naturel régional des monts d’Arré.
Je suis d’accord avec vous monsieur Forest mais à contrario du Dahu qui est herbivore, le loup, lui, est carnivore…
Sauvons les pistourettes et les galinettes !!!
Formidable initiative! si ça marche, peut-être pourrait-on penser à réintroduire le coelacanthe, pourquoi pas dans “l’étang à Tiphaine”?
Dans Bray et Lû, Lû aurait d’ailleurs pour origine étymologique “loup”, ce qui confirme l’adaptation au biotope. Le nouveau Conseil régional envisagerait même des lâchers de loups dans la Bergerie de Villarceaux.
que les pipi, je bégaie, bref les pistourettes aillent uriner ailleurs ne loupons pas nos loups et loupes à chausse-trappe
Presque dommage que ce soit publié un 1er avril….