La Biodiversite dans les villages du Vexin français
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C’est dans une salle des fêtes décorée pour la fin d’année que s’est tenue la réunion Zéro Phyto le vendredi 4 décembre. Une réunion d’information destinée à expliquer aux habitants du village les raisons de l’implication de la commune dans l’obtention du label Zéro Phyto et l’ensemble des phases du projet. Le conseil municipal de la commune et le PNR y participaient.
Devant vingt à trente habitants de Chaussy, les acteurs du projet ont pu s’exprimer. Ainsi, le PNR, représenté par Magalie Laffond et Alicia Kaci, ont expliqué les enjeux du projet et rappelé le contexte législatif, maintenant très contraignant, qui s’applique aux communes et qui, dès 2017, ne permettra plus d’utiliser des produits phyto-sanitaires. En outre, de nombreuses mesures d’incitation ont conduit la commune a décider d’anticiper la décision.
Les conseillers municipaux, membres du groupe de travail Zéro Phyto, en charge de ce dossier, ont, après une introduction du maire, exposé les différentes phases du projet et les étapes de la mise en oeuvre d’une gestion différenciée, cœur du projet Zéro Phyto. Après avoir regardé une vidéo (voir ci-dessus) autour de la bio diversité dans les villages du Vexin français, l’avenir a été abordé et l’ensemble des actions de formation et de participation des habitants a été présenté au public.
Une présentation qui aura duré près d’une heure et qui aura été suivie par un échange entre les conseillers municipaux, le PNR et le public, conclue autour d’un café amical. Des échanges constructifs, parfois vifs mais toujours cordiaux, qui ont permis à chacun d’exprimer ses positions, et notamment le souhait de certains qui auraient préféré que l’obtention du label se fasse de façon plus progressive. Ce choix n’a pas été fait par la commune, qui a pu expliquer en détail les raisons de sa décision. Les échanges auront également élargi le débat à l’utilisation des produits phyto-sanitaires par les agriculteurs sur les terres qui entourent le village. Débat qui aura permis à un agriculteur d’expliquer que l’utilisation professionnelle de ces produits n’étaient pas menée de la même manière que l’utilisation qui en est faite par le particulier ou les communes qui ne respectent pas toujours les normes…
Enfin, et c’est évidemment le point important sur lequel tous ont été d’accord : un ces produits, le glyphosate (Round Up), est aujourd’hui classé par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) comme produit cancérigène. Le principe de précaution s’applique donc, pour notre santé, celle de nos enfants et le respect de l’environnement et de la bio diversité. Et nous permettrons également aux insectes, et donc aux oiseaux, de vivre dans notre milieu et rétablirons ce fragile équilibre qu’il nous faut impérativement préserver.